Travailler en extérieur : guide complet des métiers et reconversions

Vous rêvez de quitter votre bureau confiné pour exercer un métier au grand air ? Vous n'êtes pas seul ! De plus en plus de professionnels aspirent à travailler en extérieur pour échapper à la routine des espaces clos et renouer avec la nature. Que ce soit par passion pour l'environnement, désir de mouvement ou besoin d'espace, ce choix de carrière offre de nombreux avantages pour votre bien-être physique et mental. Mais quels sont ces métiers qui permettent de s'épanouir en plein air ? Du secteur agricole au BTP, en passant par les sports et loisirs, les opportunités sont plus diversifiées qu'on ne l'imagine. Découvrez dans ce guide complet comment orienter votre carrière vers un métier en extérieur, ainsi que les compétences et formations requises pour réussir cette transition professionnelle.

Pourquoi vouloir travailler en extérieur ?

Travailler en extérieur représente bien plus qu'une simple préférence pour le plein air. Cette orientation professionnelle offre des bénéfices majeurs pour la santé physique : l'exposition quotidienne à la lumière naturelle régule l'horloge biologique et stimule la production de vitamine D, tandis que l'activité physique constante inhérente à ces métiers maintient une bonne condition corporelle, contrairement au travail sédentaire de bureau.

Les avantages s'étendent également à la santé mentale. La diversité des environnements extérieurs stimule les sens et la créativité, réduisant significativement les risques de stress chronique et de burn-out. Cette variété constitue un rempart efficace contre la monotonie professionnelle. De plus, l'air extérieur, généralement moins pollué que celui des espaces clos, limite l'exposition aux problèmes respiratoires liés à la pollution intérieure.

La reconnexion avec la nature constitue l'un des bénéfices les plus significatifs. Cette immersion quotidienne répond à notre besoin inné de connexion avec le vivant. Les professionnels en reconversion évoquent souvent ce besoin viscéral de retrouver du sens en renouant avec les cycles naturels. Cette proximité développe naturellement une conscience environnementale accrue.

Néanmoins, ces métiers comportent des contraintes spécifiques : exposition aux intempéries, saisonnalité et parfois pénibilité physique. Une préparation réaliste reste indispensable avant toute reconversion.

J'ai accompagné de nombreux cadres en reconversion vers des métiers en extérieur. Presque tous évoquent ce besoin viscéral de renouer avec les cycles naturels et de retrouver du sens dans leur travail. Cette reconnexion avec la nature n'est pas un luxe mais un besoin fondamental pour beaucoup de professionnels aujourd'hui.

Quels métiers pour travailler en extérieur ?

Travailler au grand air est possible dans de nombreux secteurs d'activité. Chacun offre des opportunités différentes en fonction de vos centres d'intérêt, de vos compétences et de votre niveau de formation. Explorons ensemble ces univers professionnels où le bureau se situe en plein air !

Agriculture et environnement

Le secteur de l'agriculture et de l'environnement offre probablement la plus grande variété de métiers pour travailler en extérieur. Ces professions sont directement liées à la production alimentaire, à l'entretien des espaces naturels et à la préservation des écosystèmes.

Agriculteur, maraîcher et viticulteur

Les métiers de l’agriculture constituent le cœur de notre système alimentaire. L'agriculteur gère une exploitation dédiée aux grandes cultures (céréales, oléagineux) ou à l'élevage. Le maraîcher se spécialise dans la culture de légumes et de fruits, souvent sur des surfaces plus restreintes et avec des méthodes plus intensives en main d'œuvre. Quant au viticulteur, il se consacre à la culture de la vigne et à la production de raisin pour le vin.

Ces métiers connaissent actuellement une profonde mutation avec l'émergence de nouvelles pratiques comme l'agroécologie, la permaculture ou l'agriculture de précision. Il existe aujourd'hui de nombreuses formations courtes permettant d'acquérir les compétences nécessaires pour débuter dans ces domaines, même sans expérience préalable en agriculture.

Paysagiste et jardinier

Le paysagiste conçoit et aménage les espaces verts, tandis que le jardinier assure leur entretien régulier. Ces métiers allient créativité, connaissance des végétaux et travail physique. Ils s'exercent aussi bien dans le secteur public (espaces verts municipaux) que privé (entreprises de paysage, particuliers).

Dans le secteur du paysagisme, nous observons une demande croissante pour des professionnels capables d'intégrer les enjeux environnementaux dans leurs pratiques. La gestion écologique des espaces verts, la création de jardins favorisant la biodiversité et la végétalisation urbaine sont des domaines porteurs qui recrutent activement.

Pour exercer ces métiers, des formations spécifiques comme le CAP jardinier paysagiste, le Bac Pro aménagements paysagers ou le BTS aménagements paysagers sont recommandées, bien que l'apprentissage sur le terrain reste également valorisé.

Forestier et garde forestier

Le forestier s'occupe de la gestion, de l'exploitation et de la préservation des forêts. Il planifie les coupes, supervise la plantation d'arbres et veille à la santé des écosystèmes forestiers. Le garde forestier, quant à lui, assure la surveillance et la protection des espaces forestiers, sensibilise le public et fait respecter les réglementations relatives à la chasse et à la protection de la nature.

Ces professions requièrent généralement une formation spécifique (BTSA gestion forestière, BTS technico-commercial spécialité produits d'origine forestière) et offrent des perspectives d'emploi stables, notamment dans les organismes publics comme l'Office National des Forêts.

Apiculteur

L'apiculteur élève des abeilles pour produire du miel et d'autres produits de la ruche (gelée royale, propolis, pollen). Ce métier demande une connaissance approfondie du comportement des abeilles, des cycles naturels et des techniques d'extraction du miel.

Face au déclin des populations d'abeilles et à la prise de conscience de leur importance pour les écosystèmes, l'apiculture connaît un regain d'intérêt. Des formations courtes permettent de s'initier à ce métier qui peut être exercé comme activité principale ou complémentaire.

BTP et construction

Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) constitue un domaine d'activité majeur pour ceux qui recherchent un métier en extérieur. Ces professions allient travail manuel, technicité et, pour certaines, une dimension artistique ou créative.

Maçon, charpentier et couvreur

Ces trois métiers sont fondamentaux dans le domaine de la construction. Le maçon construit les fondations, élève les murs et réalise les ouvrages en béton. Le charpentier conçoit et installe les structures porteuses en bois des bâtiments. Quant au couvreur, il assure l'étanchéité des toitures en installant divers matériaux (tuiles, ardoises, zinc).

Ces métiers nécessitent une bonne condition physique, de la précision et une capacité à travailler en équipe. Les formations vont du CAP au Bac Pro, mais il existe également des programmes de reconversion professionnelle accessibles aux adultes.

Conducteur d'engins

Le conducteur d'engins manipule différentes machines de chantier (pelleteuses, bulldozers, grues) pour réaliser des travaux de terrassement, de démolition ou de levage. Ce métier demande une grande concentration, une bonne coordination et une connaissance précise des capacités de chaque engin.

Pour exercer ce métier, il est nécessaire d'obtenir le CACES (Certificat d'Aptitude à la Conduite En Sécurité) correspondant à chaque type d'engin. Ces certifications sont accessibles après une formation relativement courte, ce qui fait de cette profession une voie de reconversion rapide pour ceux qui souhaitent travailler en extérieur. Le secteur des travaux publics offre de nombreuses opportunités d'emploi pour les conducteurs d'engins, notamment dans le cadre de grands projets d'infrastructure (routes, ponts, tunnels) ou d'aménagement urbain.

Chef de chantier

Le chef de chantier supervise l'ensemble des travaux sur un site de construction. Il coordonne les différents corps de métier, veille au respect du planning et des normes de sécurité, et assure la liaison entre les ouvriers et le bureau d'études. Ce poste demande des compétences techniques, organisationnelles et relationnelles.

Si vous visez un poste de chef de chantier, l'expérience terrain est aussi importante que la formation théorique. La plupart des chefs de chantier ont commencé comme ouvriers avant d'évoluer vers des fonctions d'encadrement. Cette progression permet d'acquérir une connaissance approfondie des réalités du terrain, essentielle pour gérer efficacement une équipe.

Technicien en énergies renouvelables

Avec l'essor des préoccupations environnementales, les techniciens spécialisés dans l'installation et la maintenance d'équipements d'énergies renouvelables (panneaux solaires, éoliennes, pompes à chaleur) sont de plus en plus recherchés. Ces professionnels travaillent régulièrement en extérieur, sur les toits des bâtiments ou sur des sites dédiés à la production d'énergie.

Le secteur des énergies renouvelables connaît une croissance soutenue et offre d'excellentes perspectives d'emploi. Les profils combinant des compétences en électricité, en thermique et une sensibilité environnementale sont particulièrement recherchés. C'est un domaine où la demande dépasse souvent l'offre de professionnels qualifiés.

Pour se former à ces métiers, il existe des formations spécifiques (BTS Maintenance des systèmes option systèmes énergétiques, Licence professionnelle Maîtrise de l'énergie et énergies renouvelables) ainsi que des modules de spécialisation pour les électriciens ou les chauffagistes souhaitant évoluer vers ce secteur.

Focus sur la demande du secteur et les opportunités d'emploi

Le secteur du BTP fait face à des besoins importants en main-d'œuvre qualifiée. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : le départ à la retraite de nombreux professionnels, les nouvelles exigences en matière de performance énergétique des bâtiments et les grands projets d'infrastructure en cours ou à venir.

Ne vous limitez pas aux grandes entreprises du BTP pour votre recherche d'emploi. Les PME et les artisans indépendants recrutent activement et offrent souvent des conditions de travail plus variées, avec une plus grande proximité avec le client et une vision plus complète des projets. Les métiers du BTP offrent également des perspectives intéressantes pour l'entrepreneuriat.

Après quelques années d'expérience, de nombreux professionnels choisissent de créer leur propre entreprise ou de s’installer comme auto-entrepreneur, ce qui leur permet de gagner en autonomie et potentiellement d'améliorer leurs revenus.

Passons maintenant à un domaine très différent mais tout aussi riche en opportunités de travail en extérieur : les sports et loisirs.

Sports et loisirs

Le domaine des sports et loisirs offre une multitude d'opportunités pour ceux qui rêvent de travailler en plein air tout en transmettant leur passion. Ces métiers combinent souvent expertise technique, compétences pédagogiques et sens des responsabilités.

Moniteur sportif (ski, escalade, sports nautiques)

Le moniteur sportif enseigne une discipline spécifique à différents publics, des débutants aux pratiquants confirmés. Qu'il s'agisse du ski en montagne, de l'escalade en milieu naturel ou des sports nautiques en mer ou en eau douce, ce professionnel partage ses connaissances et veille à la sécurité des pratiquants.

Ce métier est particulièrement adapté aux personnes passionnées qui souhaitent concilier activité professionnelle et mode de vie actif. Il permet de travailler dans des environnements naturels privilégiés tout en partageant sa passion avec autrui.

Guide de montagne et accompagnateur randonnée

Le guide de haute montagne accompagne des clients sur des itinéraires de moyenne et haute montagne, y compris sur des terrains nécessitant des techniques d'alpinisme. L'accompagnateur en moyenne montagne, quant à lui, encadre des randonnées sur des terrains sans difficulté technique particulière, avec une forte dimension de découverte du milieu naturel et culturel.

Ces métiers impliquent une grande responsabilité car vous êtes garant de la sécurité de votre groupe dans des environnements parfois hostiles. Une solide expérience personnelle en montagne, une excellente condition physique et une capacité à prendre des décisions rapides en situation d'urgence sont indispensables, au-delà des diplômes requis.

Pour devenir guide de haute montagne, il faut suivre une formation exigeante dispensée par l'École Nationale de Ski et d'Alpinisme, accessible après une sélection rigoureuse. Le diplôme d'accompagnateur en moyenne montagne est moins technique mais requiert également une formation spécifique et une bonne connaissance du milieu montagnard.

Éducateur sportif

L'éducateur sportif peut exercer dans diverses structures (associations, collectivités territoriales, centres de vacances) et encadrer différentes activités sportives. Contrairement au moniteur spécialisé dans une discipline précise, il possède généralement une formation plus polyvalente.

Les formations pour devenir éducateur sportif sont diverses : BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) avec différentes spécialités, licence STAPS, ou certificats de qualification professionnelle spécifiques à certaines disciplines.

Animateur nature

L'animateur nature conçoit et anime des activités de découverte et de sensibilisation à l'environnement pour différents publics (scolaires, touristes, grand public). Il exerce au sein d'associations, de parcs naturels, de centres d'initiation à l'environnement ou de structures touristiques.

Les métiers de l'éducation à l'environnement connaissent un développement significatif, porté par une prise de conscience écologique croissante. Les profils combinant des connaissances naturalistes solides et des compétences pédagogiques sont très recherchés. Le secteur offre certes des rémunérations modestes, mais une grande richesse en termes d'épanouissement personnel et de sens donné à son travail.

Pour accéder à ce métier, plusieurs voies sont possibles : BTS Gestion et Protection de la Nature, BPJEPS Éducation à l'Environnement vers un Développement Durable, ou formations universitaires en environnement complétées par une expérience d'animation.

Métiers de la mer et des cours d'eau

L'univers aquatique, qu'il s'agisse des mers, des océans ou des eaux douces, offre un cadre de travail exceptionnel pour ceux qui cherchent à exercer un métier en extérieur. Ces professions, souvent méconnues, combinent tradition et innovation, et répondent à des enjeux économiques et environnementaux majeurs.

Pêcheur, ostréiculteur et aquaculteur

Le pêcheur capture poissons, crustacés et mollusques en mer, tandis que l'ostréiculteur se spécialise dans l'élevage des huîtres. L'aquaculteur, quant à lui, élève diverses espèces aquatiques (poissons, crustacés, algues) dans des installations dédiées, en mer ou en eau douce.

Le secteur de l'aquaculture est en pleine expansion et représente une alternative durable à la pêche traditionnelle face à la raréfaction des ressources marines sauvages. De nouvelles formes d'aquaculture comme l'aquaponie (combinaison d'aquaculture et de culture de plantes) ou l'algoculture (culture d'algues) offrent des perspectives innovantes pour les professionnels intéressés par ces domaines.

Ces métiers demandent une connaissance approfondie du milieu marin ou aquatique, des techniques d'élevage ou de pêche spécifiques, ainsi qu'une bonne résistance aux conditions parfois difficiles (intempéries, horaires variables). Les formations vont du CAP maritime au BTS aquacole, complétées par des certifications spécifiques selon les spécialités.

Marin et skipper

Le marin travaille sur différents types de navires (commerce, pêche, plaisance) et assure diverses fonctions selon son niveau de qualification. Le skipper, plus spécialisé, est responsable de la conduite d'un voilier ou d'un bateau à moteur, souvent dans un contexte touristique ou sportif.

Pour exercer ces métiers, différentes formations et certifications sont nécessaires, comme le Brevet de Capitaine 200, les certifications de la Fédération Française de Voile ou les formations dispensées par les écoles maritimes. Une expérience préalable significative de navigation est généralement indispensable, surtout pour le métier de skipper.

Sauveteur en mer

Le sauveteur en mer assure la surveillance des zones de baignade et intervient en cas d'accident. Ce métier saisonnier exige une excellente condition physique, une maîtrise parfaite des techniques de sauvetage aquatique et une grande capacité à gérer le stress en situation d'urgence.

Le métier de sauveteur en mer va bien au-delà de l'image d'Épinal du surveillant de plage. Il requiert des compétences techniques pointues, une vigilance constante et une capacité à prendre des décisions rapides qui peuvent sauver des vies. La formation continue est essentielle pour maintenir ses compétences à jour, notamment en secourisme et en techniques d'intervention. Pour devenir sauveteur en mer, il faut obtenir le BNSSA (Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique), complété idéalement par le PSE1 et PSE2 (Premiers Secours en Équipe niveaux 1 et 2).

Ces formations sont accessibles à partir de 17 ans et nécessitent une bonne condition physique.

Technicien en gestion des cours d'eau

Le technicien en gestion des cours d'eau surveille l'état des rivières et fleuves, coordonne les opérations d'entretien et de restauration, et veille au respect des réglementations environnementales. Il travaille généralement pour des collectivités territoriales, des syndicats de rivière ou des établissements publics.

Avec les enjeux croissants liés à la préservation de la ressource en eau et à la prévention des inondations, les techniciens de rivière sont des professionnels de plus en plus recherchés. Ce métier allie travail de terrain, connaissances techniques (hydraulique, écologie) et compétences relationnelles pour coordonner les différents acteurs impliqués dans la gestion des cours d'eau.

Pour accéder à cette profession, un BTS Gestion et Maîtrise de l'Eau, une licence professionnelle en gestion des milieux aquatiques ou une formation équivalente est généralement requise. Une bonne connaissance du fonctionnement des écosystèmes aquatiques et des aspects réglementaires est essentie

Métiers émergents et d'avenir

Face aux défis environnementaux et sociétaux actuels, de nouveaux métiers en extérieur se développent, tandis que d'autres se transforment pour intégrer les enjeux de la transition écologique. Ces professions répondent à des besoins émergents et offrent des perspectives prometteuses pour l'avenir.

La transition écologique crée un terreau fertile pour l'émergence de métiers en plein air innovants. Ces professions combinent souvent expertise technique, connaissance des écosystèmes et sensibilité environnementale.

Voici quelques métiers particulièrement prometteurs dans ce domaine :

  • Technicien en énergies renouvelables pour l'installation et la maintenance d'équipements solaires, éoliens ou hydrauliques
  • Expert en permaculture concevant des systèmes agricoles durables inspirés des écosystèmes naturels
  • Éco-garde assurant la surveillance et la protection d'espaces naturels sensibles
  • Garde littoral veillant à la préservation des zones côtières et à la sensibilisation du public
  • Guide écotourisme proposant des expériences touristiques respectueuses de l'environnement
  • Technicien de renaturation restaurant des écosystèmes dégradés
  • Forestier spécialisé en sylviculture durable adaptant la gestion forestière au changement climatique
  • Berger urbain pour l'entretien écologique d'espaces verts par l'éco-pâturage

Ces métiers émergents offrent souvent l'avantage de combiner un travail en extérieur avec une forte dimension de sens. Ils permettent de concilier épanouissement personnel et contribution positive aux enjeux environnementaux, une combinaison particulièrement recherchée par les personnes en reconversion professionnelle. Les formations pour ces métiers sont diverses, allant de certifications professionnelles spécifiques à des formations universitaires en environnement, complétées par des spécialisations techniques. De nombreux organismes proposent également des formations courtes pour permettre aux professionnels en reconversion d'acquérir rapidement les compétences nécessaires.

J'observe une tendance forte chez les candidats à la reconversion : la quête de sens. Beaucoup cherchent à allier travail en extérieur et impact positif sur l'environnement. Les métiers de la transition écologique répondent parfaitement à cette double aspiration. Si les rémunérations ne sont pas toujours à la hauteur des espérances, la satisfaction professionnelle est généralement au rendez-vous.

Ces nouveaux métiers s'inscrivent dans une vision à long terme du développement territorial et de la préservation des ressources naturelles. Ils jouent un rôle crucial dans l'adaptation de nos sociétés aux défis du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité.

La plupart de ces métiers émergents requièrent une veille constante et une capacité d'adaptation continue. Les connaissances évoluent rapidement dans ces domaines, tout comme les techniques et les réglementations. Une curiosité intellectuelle et une aptitude à se former régulièrement sont des atouts essentiels pour s'épanouir durablement dans ces professions.

Se reconvertir pour travailler en plein air

Se reconvertir vers un métier en extérieur nécessite une préparation soigneuse et une réflexion approfondie sur vos aspirations, vos compétences transférables et les réalités du secteur visé. La première étape consiste à identifier précisément le domaine qui vous attire, en tenant compte de vos centres d'intérêt, de vos valeurs et de vos capacités physiques.

Une fois cette orientation définie, renseignez-vous sur les formations requises : certains métiers sont accessibles après quelques mois de formation, tandis que d'autres nécessitent des parcours plus longs ou des certifications spécifiques.

N'hésitez pas à rencontrer des professionnels du secteur visé pour bénéficier de leurs conseils et de leur expérience. Par ailleurs, envisagez de tester votre projet à travers des stages, du bénévolat ou des expériences saisonnières avant de vous engager pleinement.

Côté financement, plusieurs dispositifs peuvent vous aider : le CPF (Compte Personnel de Formation), les aides régionales à la reconversion, ou encore le projet de transition professionnelle (PTP, ex-CIF).

Enfin, ne négligez pas l'impact de cette reconversion sur votre vie personnelle et familiale : changement de rythme, possible mobilité géographique, et parfois modification du niveau de revenus sont à anticiper pour une transition réussie.

Une reconversion vers un métier en extérieur peut être facilitée par la valorisation de vos expériences antérieures. Des compétences acquises en intérieur comme la gestion de projet, la communication ou l'analyse de données peuvent constituer des atouts précieux dans votre nouveau domaine d'activité. L'essentiel est d'identifier ces compétences transférables et de savoir les mettre en avant auprès de vos futurs employeurs ou clients.

La reconversion vers un métier en extérieur est souvent motivée par une quête de sens et de bien-être, mais elle doit être abordée avec réalisme. Je conseille toujours à mes clients d'évaluer trois dimensions : le plaisir (ce qu'ils aiment faire), les compétences (ce qu'ils savent ou peuvent apprendre à faire) et le marché (les opportunités réelles d'emploi ou d'activité). C'est à l'intersection de ces trois cercles que se trouvent les projets de reconversion les plus viables.
  • Travailler en extérieur offre de nombreux bienfaits pour la santé physique et mentale : meilleure régulation de l'horloge biologique, exposition à la lumière naturelle, production de vitamine D, activité physique constante, réduction du stress et reconnexion avec la nature.
  • Les secteurs d'activité offrant des métiers en extérieur sont variés : agriculture et environnement (agriculteur, paysagiste, forestier, apiculteur), BTP et construction (maçon, conducteur d'engins, chef de chantier, technicien en énergies renouvelables), sports et loisirs (moniteur sportif, guide de montagne), métiers de la mer (pêcheur, marin, sauveteur).
  • De nouveaux métiers émergent avec la transition écologique : expert en permaculture, éco-garde, technicien en renaturation, berger urbain, guide d'écotourisme - associant travail en extérieur et contribution aux enjeux environnementaux.
  • La reconversion vers un métier en extérieur nécessite une préparation soigneuse : identification du domaine d'intérêt, renseignements sur les formations requises, rencontres avec des professionnels, tests via des stages, et recherche de financements (CPF, aides régionales).
  • Il est important d'aborder cette reconversion avec réalisme en évaluant trois dimensions : le plaisir (ce qu'on aime faire), les compétences (ce qu'on sait ou peut apprendre à faire) et le marché (les opportunités réelles d'emploi), sans négliger l'impact sur la vie personnelle (changement de rythme, mobilité géographique, modification des revenus).